Par Thierry Quéré

Les églises romanes, les cathédrales, et les temples sont bien plus que des édifices architecturaux; ils sont des lieux imprégnés de spiritualité et de symbolisme. Ces constructions sacrées jouent un rôle crucial dans la protection et la régénération des communautés qu’elles desservent. Elles agissent comme des talismans magiques, protégeant cités et campagnes.

Lorsqu’un individu pénètre dans une église ou un temple, il entre dans un espace conçu pour capter et concentrer les énergies cosmiques et telluriques. Ces énergies, collectées et redistribuées par les murs, créent une enceinte magique ornée de symboles disposés pour l’aider à évoluer. Chaque construction sacrée a une mission spécifique, fondée sur les propriétés cosmiques du site et les éléments naturels de la région.

Dès les débuts de l’art sacré occidental, les cloîtres étaient plus que des lieux de promenade ou de méditation. Ils servaient d’observatoires et d’illustrations célestes. Les chapiteaux représentaient des constellations visibles depuis chaque pilier, en suivant une chronologie précise dictée par les fêtes des saints protecteurs. Ces structures formaient une véritable carte du ciel, permettant aux hommes de l’époque d’interpréter les aspects célestes pour orienter leur avenir.
Les constructeurs, souvent plus astronomes qu’astrologues, ont fait de leurs œuvres des instruments sensibles capables d’enregistrer les grandes variations célestes. La coudée, déterminée d’après les observations du ciel du lieu choisi, devenait une unité de vie insufflant son énergie à l’édifice.

Création Thierry Quéré

La Géobiologie et l’Influence des Lieux

La géobiologie explore le comportement et l’état de santé de l’être humain en relation avec son environnement. Chaque individu trouve des lieux où il se sent particulièrement bien, et d’autres où il se sent agressé ou fatigué. Ces sensations sont souvent liées aux champs vibratoires des lieux. Les anciens, conscients de ces influences, nommaient ces endroits « lieux de force ».

Les forces présentes dans certains lieux sont décrites dans de très anciens livres et manuscrits médiévaux sous le terme « Genius loci », le génie du lieu. Les anciens utilisaient leur intuition, leurs sensations, et leur connaissance des relations entre la terre et le cosmos pour choisir des sites précis pour édifier leurs temples. Bien que ces connaissances semblent aujourd’hui perdues, ces lieux sacrés étaient sélectionnés pour leurs puissantes énergies.

Ainsi, les lieux de culte antique, qu’ils soient en plein air ou mégalithiques, sont souvent situés sur des emplacements particuliers, chargés de vibrations intenses, comparables aux chakras. La Terre est vue comme un corps vivant, avec des zones privilégiées, des nœuds d’énergie et des méridiens similaires à ceux du corps humain utilisés en acupuncture.

Ces méridiens telluriques, qui traversent la matière terrestre, suivent les mêmes lois de polarité et de cycles que les méridiens du corps humain. En acupuncture, ce qui est valable d’un côté l’est aussi de l’autre. De même, sur la topographie terrestre, ces fleuves d’énergie, ou serpents telluriques, sont symétriques sur les deux hémisphères.

Chaque lieu sacré était choisi en fonction de l’intensité et de la qualité des influences manifestées, souvent marquées par des courants d’eau souterrains amplifiant ces énergies.

La Cathédrale : Un Monument de Vibrations

Les églises et cathédrales médiévales, souvent construites au-dessus de cours d’eau souterrains, sont des monuments de pierre qui se comportent comme des corps physiques. L’eau, vue comme le sang de la terre, est omniprésente sous ces sites religieux, symbolisant la vie et le serpent. La construction d’un tel édifice met en vibration la matière en un point précis de la terre, créant une entité alimentée par des forces telluriques et cosmiques.

Les tours, les flèches, les piliers captent le cosmique. Les vitraux filtrent ces influx, créant des longueurs d’onde qui harmonisent l’espace. Les formes architecturales polarisent ces énergies, permettant à la cathédrale de fonctionner comme un être vivant. Ainsi, elle devient plus qu’un simple monument; elle est une entité vibrante, capable de régénérer ceux qui la visitent et de protéger son environnement des influences néfastes.

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